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Liste des Commentaires
Le passager sans visage
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Extrêmement bien documenté mais avec une fin qui…n’en est pas une ! Je vous invite à garder à porter de mémoire, de vue, de tout ce que vous voudrez, le chapitre 40, des pages 321 à 334. Passage d’une extrême violence certes, terrifiant mais criant de vérité, largement inspiré de « La servitude volontaire » de La Boétie. Un petit retour sur ce qui a été tenté dans le monde hier, en 2020… Bonne lecture, bonnes réflexions.
La nuit des pères
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En août 2020, à la demande de son frère Olivier, Isabelle revient avec beaucoup d'appréhension dans ce village des Alpes où ils sont nés tous les deux afin de revoir son père. Ce père ancien guide de montagne est aujourd'hui octogénaire. À cette phrase prononcée par son frère, au téléphone deux mois plus tôt : "Ça serait bien que tu viennes, depuis le temps. Il faut qu'on parle de papa", elle s'est entendue dire « d'accord », pensant qu'elle était en fuite depuis trop longtemps. C'est ainsi que nous allons entrer dans l'intimité de cette famille. Olivier, lui, après avoir exercé comme kiné en ville pendant vingt ans, était revenu au village, dix ans plus tôt, à la mort de leur mère, pour être près du père. Après des années d'absence, Isabelle affligée par un deuil récent, appréhende ce retour et « ce retour, elle l'accomplit à reculons. » Elle reste marquée par l'indifférence, la rudesse et la colère de ce père destructeur, muré dans le silence, qu'elle n'a jamais pu approcher. Elle a pourtant tenté d'attirer son attention à plusieurs reprises, tant elle avait besoin de son regard, de son amour, mais en vain… Pour ne plus vivre avec cette tension sans fin, pour ne pas être enterrée vivante sous ses emportements, dès le Bac, elle a fui, est devenue documentariste, passionnée par le monde sous-marin. Au cœur de ce monde bleu, elle n'entendrait plus crier son père. Ce que son frère a à lui dire c'est que leur père, s'il est toujours en excellente forme physique a la maladie de l'oubli, sa mémoire commence à lâcher. Isabelle restera quatre jours et c'est elle qui, en s'adressant au père sera la narratrice. Vont s'entremêler passé et présent. Passé avec l'évocation de ses souvenirs d'enfant blessée et présent avec l'altération de la mémoire paternelle. Sa voix ne sera interrompue qu'une seule fois par ce père et fera l'objet d'un chapitre. Il va enfin réussir à parler et à exprimer « ce regret, cette honte qui ne l'a jamais lâché » et raconter « la seule fois où il a eu froid la nuit, c'était là-bas ». Gaëlle Josse laissera la parole au frère pour le dernier, celui de la conclusion. J'ai été bouleversée par cette histoire familiale, par la colère de cette gamine en soif d'amour paternel qui se heurte perpétuellement soit au silence de son père soit à ses emportements. L'histoire du vélo rouge ou celle du sacrifice des belles mèches brunes m'ont profondément remuée. Gaëlle Josse réussit avec beaucoup de pudeur de sobriété et de poésie à évoquer cette terrible maladie d'Alzheimer, qu'elle préfère nommer avec beaucoup de tact et d'exactitude la maladie de l'oubli. Avec la prise de parole du père, c'est un moment extrêmement fort que nous donne à vivre l'auteure. Un seul chapitre résume à lui seul un sombre épisode de l'histoire de France avec ce qu'ont pu vivre ces jeunes arrachés parfois à leurs études et envoyés en mission de pacification pour ce qu'on a toujours appelé « les évènements ». Ce sera grâce à cette confession inespérée qu'Isabelle et Olivier vont enfin trouver l'amour de leur père. C'est avec justesse, délicatesse, beaucoup de sensibilité et d'humanité que Gaëlle Josse dépeint les relations entre les membres de cette famille meurtrie et comment peu à peu ces ultimes retrouvailles vont réussir à adoucir cette tension. La nuit des pères de Gaëlle Josse, est un livre poignant qui m'a emportée dès les premières pages et que je qualifierais de long chemin vers l'apaisement. J'ai été ravie de découvrir le talent de cette auteure déjà récompensée par de grands prix pour ses ouvrages antérieurs. Source: auteur anonyme Babelio
Paris-Briançon
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La vie est éphémère. Nous traversons le temps à une vitesse fulgurante et il ne tient qu’à nous d’en profiter chaque minute. L’illustration en est faite au travers d’un trajet dans un train de nuit qui pourrait nous rappeler le train…de la vie. Style littéraire facile et agréable.
La disparue de Saint-Maur
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Style littéraire aussi embrouillé que l’histoire de l’époque. Historiquement intéressant cependant, les histoires se reproduisent…
Le Carnet des rancunes
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Prenez garde de ne jamais créer de sujets à rancune et de n’en jamais créer à un psychopathe atteint qui plus est du délire de persécution… Lecture amusante mais glaçante.
Un tesson d'éternité
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A lire à tout prix!!!!je vous le conseille vivement. Un roman brûlant sur l’effondrement d’une famille dont le fils est envoyé en prison. LIRE LA CRITIQUE SUR LE SITE : LEFIGARO
Les enfants sont calmes
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Un roman « loufoque », sympa à lire… J’ai bien aimé!
Le patio bleu
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C’est au moyen d’une plume exquise, fine et raffinée que Denis Tillinac nous fait découvrir les dessous de Matignon, les arrières cours des cabinets ministériels, les méandres des dîners diplomatiques et plus si affinités. Drôle, brillamment écrit, il nous donne à lire ce que tout le monde pense de tout le monde, et donc de nous (!!!) avec un humour enchanteur. Première lecture de cet auteur, mais sûrement pas la dernière !
Une mère éphémère
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Heureusement ce roman est court. Car tout y est noir et pourtant "elle avait tout pour être heureuse". Comme si le suicide avait une part d'hérédité? Oui l'écriture doit et peut être libératrice, mais combien d'auteurs (femme ou homme) se laissent aller à cet exercice, cela devient lourd , pénible, voire insupportable; c'est à vous , autres lecteurs de partager votre avis.
Permafrost
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Bien sur quand on apprécie ou que l'on "déprécie" une lecture , il ne s'agit que de subjectivité. Et bien ici, le thème de l'homosexualité féminine ne m'a pas interpellé. Les mots sont bruts, ils visent comme une flèche tendue par un archet et qui 'doit viser juste'? Les phrases sont courtes, pointues, alors oui on ressent parfaitement le mal-être de la protagoniste. Mais quelle noirceur, on ne voit pas poindre le ciel bleu même dans la chambre. Oui peut-être que l'allégorie au 'permafrost' peut être valable, alors si tel est véritablement le cas, on a de VRAIS soucis à se faire sur le futur de notre planète.
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